Akosh Szelevényi
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Complete biography
© Matthias Creutziger
Akosh Szelevényi (Szelevényi Àkos) : tenor & soprano saxophones, metal clarinet & bass clarinet, Tibetan horn, ocarina, harmonium, Transylvanian flute, kalimba, gongs, percussions.
As a freedom-loving artist, Akosh Szelevényi secretly passes through the iron wall in 1986 in order to spread a raw music, between Magyar folklore & free-jazz.

He then forms his own band Akosh S. Unit, takes part in Noir Désir recording sessions and tour all over the world...

Between 2005 and 2017 he worked closely with Josef Nadj as a composer and performer, toured the world, at the same time he multiplied the meetings, mainly cultivates duets and improvised music.

Since 2017 he has performed with Hungarian musicians of the new generation as well, he goes back his group, an international training with variable geometry, and occurs in Europe and Russia, and begins a multiform collaboration with slammer Marc Nammour.

Akosh Press Press
Press archives
Akosh S. Trio

Né le 19 février 1966 à Debrecen (la capitale de la plaine hongroise),
Hongrie, sous le régime de Kàdàr - ce fait définira pas mal de choses dans sa vie.
Grâce à l’éducation de ses parents, résistants, il découvre la culture (entre autres musicale) paysanne,
classique et alternative (si l'on peut dire) de son pays.

1971 découvre Sticky Fingers des Rolling Stones.

1972 à 1980 études musicales à Bakàts téri Zeneiskola de Budapest - histoire de la musique, solfège, formation classique
et folklorique, chant, flûte «Béres», clarinette. Découvre en même temps Beethoven et Led Zeppelin, tout en approfondissant sa
connaissance de la tradition du monde rural, à travers les «tànchàz» (lieux de rencontre autour de la musique et de danses)
et grâce aux groupes Muzsikàs et Téka. Approfondie sa connaissance musicale de Bach à Bartòk.

1980 à 1982 basson - formation classique. Découvre le jazz, Frank Zappa et Abba,
et chante dans un groupe de rock du lycée (garantissant ainsi son départ peu glorieux de ce même établissement.)

1982 opte pour le saxophone, prend quelques cours au Postàs zeneiskola, qui lui permettent surtout de rencontrer des gens avec qui jouer.
Grâce à l’un d’eux, il découvre le free jazz, le travail de Coltrane, Braxton ou de Cécil Taylor fréquente les concerts de Mihàly Dresch
(saxophones, flûtes, cimbalom, composition incorporant la musique traditionnelle et l’improvisation) grâce à qui trouve sa voie et une famille
de musiciens suivant le chemin de Béla Bartòk et Zoltàn Kodàly (il s’agit du même travail de suivi que chez Muzsikàs, mais pour les musiques libérées et créatives).

1985 commence à avoir des problèmes avec la police, lors d’une fête nationale «tolérée» commémorant la révolution de 1848.
Ces problèmes dégénèrent jusqu’à le pousser à quitter le pays malgré lui.


1986 émigration. À Paris, il rencontre des musiciens dont il ne trouvait des enregistrements que très difficilement sous le communisme,
et dont l’activité lui est devenue un guide éthique, «politique» et spirituel. Joue des standards, suivant une école qu’il estime importante,
vit de petits boulots plutôt que de se vendre, tout en montant son groupe ne jouant que ses compositions en 1989, l‘année où il fait la rencontre de François Cervantes,
écrivain / metteur en scène, et sa troupe de théâtre "l’Entreprise".

1990 Entame une longue et importante période où il complète son groupe (Philippe Foch – batterie, Bernard Malandain - contrebasse et Michèle Véronique - violon),
et crée la musique des pièces On a marché sur la Terre, Quelques jours avant l’Equinoxe du printemps, Masques, puis en «indépendant» avec F. Cervantes Un chemin oublié,
et avec la compagnie, l’Oiseau mouche - pièces présentées en Avignon. Puis, collaboration avec l’Ecole Nationale des Arts du Cirque de Chalons-sur-Marne
(aboutissant en 1996 à la création musicale de « Là » de la compagnie Mauvais Esprits.

1991 enregistre son premier cd Pannonia (du nom latin du bassin pannon = hongrois) au D.M. Studio à Limoges (EMP / Harmonia mundi), en 1992
joue et enregistre avec Dewey Redman, puis enregistre en trio Asile, qu’il sort en 93, en auto-production
(vu les déboires autour de son premier disque), le jour où il invite Louis Sclavis et Ernst Reijsegger sur la scène du Festival International de Jazz en Limousin.
PannoniaAsile
Etant donné le peu de salles lui offrant la possibilité de jouer (exceptés le Théâtre de la Cité Universitaire, et le Passage du Nord-Ouest),
il cherche à jouer ailleurs, et finit par jouer dans des bars (comme l’Atmosphère à Paris) tout en constituant un réseau alternatif,
créant ainsi tout un mouvement culturel loin des « public avertis » et d’une gérence élitiste.



Joe Doherty (violon, alto & baritone saxes, clarinette basse), rencontré à Radio Libertaire (et grâce à qui il découvre la musique de Ornette Coleman) complète la formation en 95. Le fait de jouer souvent dans de nombreux bars leur permet de ne pas sombrer (à part Alex Duthil et un public de plus en plus nombreux, personne ne semble s’intéresser à eux),



jusqu’au jour où son pote B.Cantat vient les écouter, avec S.Teyssot-Gay le guitariste de leur groupe Noir Désir,
et l’invite à jouer sur leur album en préparation, et en première partie, au début de leur tournée.
OmekoImafaÉlettér
1996 Les enregistrements de ces première parties deviennent Omeko, complété par Imafa, enregistré en studio (le groupe est agrandi par Bob Coke et B. Cantat en 1997).
Originalement produits par N.D.Music, ils sortent en 1998, chez Barclay-Universal, vu l’intérêt qu’ils suscitent chez Daniel Richard et J.-Ph. Allard. Suivis de Èlettér,
enregistré à 10 musiciens (Péter Èri - bràcsa, violon, bombarde - venu de Muzsikàs ; Ròbert Benkö – contrebasse - venu du Dresch quartet ;
Pape Dieye - percussions, Alex Authelain - clarinette basse en plus).
Le groupe, à géométrie variable, tourne en quartet, quintet, ou 10-tet, et n’enregistre désormais qu’en concert.
KebelenLenneVetek
Et – tout en mélangeant des prises d’autrefois (musiques de tous ces spectacles) et les prises lives - produit une trilogie : Kebelen, Lenne et Vetek (2001-2003),
où on entend aussi plusieurs invités, comme le joueur de Ney algérien Mokhtar Chouman, ou Nicolas Guillemet aux saxophones soprano et alto.
MOSQOrléansCDCDQuintet Györ
Entre-temps d’autres collaborations se multiplient : MOSQ, duo avec Didier Levallet (Rectangle International), coproductions avec Noir Désir (L’Europe, etc.),
enregistrement avec Christian Rollet, Jean Bolcato, Patrick Charbonnier et Charlie O., RED, duo avec Joëlle Léandre (reQords/ Cultur Presse), etc.
Kaloz 1Nap mint nap
La composition du groupe change, Christian Brazier - contrebasse, Gildas Etevenard - batterie, Quentin Rollet - saxophone alto et Andràs Vìgh - vielle à roue,
remplacent petit à petit les anciens compagnons. Premier témoignage enregistré de cette formation : Kalòz I ("Pirate") en 2002, auto-produit, vendu uniquement en concert,
suivi de Nap mint nap (2004 Universal). Forme un trio avec Eric Brochard (contrebasse) et toujours Gildas Etevenard (batterie) et enregistre HON et SEJTELEM.

EDEN
2006 Ecrit et interpréte la musique de “EDEN“ (pour 8 danseurs et 8 musiciens) de Josef Nadj.
Multiplie les collaborations : avec Denis Charolles, eRIKm, Gildas Etevenard, Joëlle Léandre.
Création au festival Sons d'hiver avec le slameur Frédéric Nevchehirlian.

Nem Kellett Volna©Severine Charrier©Severine Charrier

2006 sortie de “Nem Kellett Volna“, double cd en duo avec Gildas Etevenard. A la même année commence une longue et étroite collaboration avec le chorégraphe Josef Nadj.
Il créent pour le festival d'Avignon "ASOBU" ("jeu" en japonais) pour 16 danseurs et 4 musiciens, présenté à la cours d'honneur du Palais des Papes, suivi d'une tournée mondiale.
A la fin de l'année ils présentent "Paysage après orage" pour un danseur et deux musiciens (J. Nadj, Akosh S. et Gildas Etevenard).

Zufall©Severine Charrier

2007 sort l'album "Zufall" en duo avec eRikm sur le label Ronda, écris et réalise la musique du film "Sounou Sénégal" de Jean -Pierre Lenoir,
commencent les répétitions de "Entracte" pour 4 danseurs (Cécile Loyer, Josef Nadj, Ivan Fatjo et Peter Gemza) et 4 musiciens (Akosh S., Gildas Etevenard, Eric Brochard et Robert Benkö),
création en mars 2008 suivi d'une tournée mondiale.

KOR©Edvard Molnar

2008 ils créent "Sho-bo-gen-zo" pour 2 danseurs (Cécile Loyer et Josef Nadj), et 2 musiciens (Joëlle Léandre et Akosh S.).
En septembre sort l'album "KOR" en duo avec Joëlle Léandre chez Leo Records.

©Severine Charrier

2009 il créent la version courte de "Corbeaux" en duo avec Josef Nadj au festival Jazz Nomade "La voix est libre" aux Bouffes du Nord à Paris,
et créent la version longue en 2010 à Genève, présenté en France au festival d'Avignon.
Dans l'édition 2010 du festival Jazz Nomade il créent la version courte de "L. des S." avec le jongleur de tubes suspendus Jörg Müller (ce travail se poursuivra pour la version longue en 2011),

Lost and Found SoundsEREM

sort un double album en vynil avec Fantazio et Denis Charolles et réalise "EREM ", le 2ème album en duo avec Gildas Etevenard, en 2011.

Apoptose©Remi AngeliNakama Terek / Brothers' Space
Nadj : "Ozoon" (2013) - "Paysage inconnu" (2014) - films/concerts ...

2010 / 2023 More soon
©Severine Charrier

CD Discographie : PANNONIA 1992, ASILE 1993, 1ère trilogie : OMEKO 1997, IMAFA 1998, ÉLETTÉR 1999. 2ème  trilogie : KEBELEN 2000, LENNE 2001, VETEK 2002. ORLÈANS 1999, MOSQ 2001, KALÒZ 2003, NAP MINT NAP 2004, AKI 2003, SZELEVÉNYI ÀKOS 2005, GYÖR 2005, NEM KELLETT VOLNA 2006, ZUFALL 2007, KOR 2008, LOST AND FOUND SOUNDS 2010, KOR 2008, EREM 2011, APOPTOSE 2014, NAKAMA TEREK / BROTHER' SPACE 2020.


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